Trace ton chemin

Elle marchait seule sous la lumière tiède

Les rayons encor blancs caressaient cette plaine.

Le pas monotone et la démarche incertaine

L'avançaient lentement de peur qu'elle se perde.

La montagne fière se dressait devant elle

Ses chemins escarpés frôlant un ciel bien bas.

Les larmes sur sa joue de son coeur en dégel,

Imprégnaient sa force, comme on va au combat.

La cime se dore sous les soleils brillants;

Les nuages éclairés devenus transparents

Chauffent son coeur et âme en un aloi de gemmes.

Descendant la vallée, la mer qui se dessine

Appelle ardemment un retour à ses racines.

Qu'enfin libérée, elle vive ce qu'elle aime.