Désarroi

Trois jours, trois jours où mon cœur solitaire

Ne sut expliquer ce grave mystère

Qui me fit plonger dans cette tristesse,

Inconsolable détresse.

Pourtant mon cœur n’a jamais tant aimé

Tant pris de plaisir à ce flou incessant

Qui me fit mal, qui te glaça le sang

Qui fit émerger mon absurdité.

Tu m’as cru parfait, et je t’ai déçu

J’ai crié, gueulé et ça ne t’a pas plu.

Bien désolé, ça fait parti de moi

Que tu l’aimes, ou que tu ne l’aimes pas.

Je te l’accorde, je n’étais qu’un sot,

Mais tu me manques. Si tu m’en veux pour ça,

C’est que vraiment tu ne me comprends pas.

Et quoi ? Est-ce un tort que de t’aimer trop ?

Je veux connaitre avec toi le bonheur.

Et, réglés par les battements de nos cœurs,

Nos vies suivront le même chemin.